Ici et ailleurs

Championnat de Wushu à Paris (halle Carpentier), 26 mars 2005



Des juges venus de toute la France, plus de 200 inscrits… C’est ainsi qu’a commencé le championnat de Wushu, organisé par la Fédération de Taiji Quan et Qi Gong (FTCCG). Le matin et une partie de l’après-midi, s’est tenue la compétition de Wushu technique : Chang Quan (styles du Nord), Nan Quan (styles du Sud), mais aussi styles anciens, ou styles libres, incluant notamment l’aigle, ou le travail à 2 (dui lian). Il y avait aussi des armes courtes (sabre et épée) et des armes longues (bâton et lance). Sans oublier du Taiji Quan « moderne » : enchaînement de 42 mouvements et forme d’épée (42 mouvements).

La fin d’après-midi a été consacrée aux combats (« San shou », sans les protections du « Sanda ») mais je n’ai pas pu y assister. Parmi tous les candidats au championnat technique, j’ai rencontré plus particulièrement une petite équipe qui avait fait le déplacement depuis Brest, là-bas à la « fin de la terre ». Six garçons et fille de 16 à 32 ans, s’entraînant depuis 4 à 8 ans… sous la houlette exigeante de leur professeur Ren Ping, bretonne d’adoption depuis maintenant 10 ans. Leur moisson : une médaille d’or en armes courtes chez les féminines pour Shantala Saux-Picart, une médaille d’argent à l’épée du Taiji pour Bastien Balouet, et une médaille d’or en Taiji Quan moderne chez les hommes pour Raphaël Sanchez, et pour les autres, l’essentiel a été de participer, et d’apprécier ce qu’ont montré les autres concurrents. Félicitations pour leur première expérience de la compétition… Le public a particulièrement ovationné les styles libres, pratiquement « acrobatiques », et certaines armes impressionnantes comme les chaînes, etc… Enfin, des efforts restent à faire sur la lisibilité des règles de jugement…

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